A l’école, doué en anglais, en latin mais aussi en sciences et en algèbre, Ernest est souvent premier de sa classe. Quand on détecte sa myopie, il n’ose en parler à ses professeurs – il restera longtemps un enfant timide – et se réfugie dans les livres pour compenser sa difficulté à lire au tableau. Il dévore le Robinson Crusoé de Defoe, Walter Scott, Dickens, Mark Twain, Kipling, tous écrivains de l’action, de l’aventure et des grands espaces.
La guerre à 18 ans
L’écriture devient un refuge complémentaire de la lecture. En 1916, grâce au journal du lycée, Hemingway publie sa première nouvelle, Le jugement de Manitou. Il s’inscrit aux cours de journalisme de l’école supérieure d’Oak Park. Les Mémoires d’un ancien correspondant de guerre, R.H. Davis, l’ont marqué. Selon lui, un jeune journaliste peut accumuler autant d’expérience en quelques années que bien des hommes au cours de leur vie. Il a désormais un but : se trouver au coeur de l’histoire en marche, de l’action.
En 1914, Ernest Hemingway rêve de participer à la Grande Guerre. Mais il est réformé en raison de sa mauvaise vue. Il se fait engager au Kansas City Star, comme apprenti reporter, pour 15 dollars la semaine. Dans Hemingway et son univers, A.E. Hotchner rapporte : « Chargé de couvrir un secteur comprenant le poste de police, la gare et l’hôpital, il était en contact direct avec les crimes, la violence, les accidents, les actes d’héroïsme… autant de grands thèmes qui parcourront plus tard ses romans. » Le style journalistique américain, tout en rigueur et concision, influencera son écriture.
Impatient de découvrir les champs de bataille, il s’engage comme volontaire de la Croix-Rouge. Ambulancier sur le front italien, à seulement 18 ans, il parvient à se faire envoyer sur le fleuve Piave, en Vénétie, où ont lieu les combats. Le 8 juillet, il se trouve dans une tranchée avec trois hommes quand un obus autrichien tombe sur eux. Les jambes d’Hemingway sont criblées d’éclats. Il parvient à hisser le seul survivant sur son dos et à le porter sous le feu ennemi.
Ernest est décoré, pour cet acte de bravoure, de la Croce al merito di guerra. Il écrira plus tard, en modifiant certains détails : « Je conservais près de mon lit un bol plein des morceaux de métal retirés de ma jambe. Les gens venaient les prendre comme porte-bonheur. Deux cent vingt-sept morceaux ! La jambe droite. Le chiffre exact. Frappé par un Minenwerfer, qui avait été expédié par un mortier de tranchée autrichien. […] Le plus dur fut de les empêcher de me couper la jambe. » En réalité, les médecins ont retiré vingt-huit éclats métalliques. Quel que soit le nombre exact, l’apprenti écrivain a connu son baptême du feu. Il peut désormais déclarer : « Il faut souffrir le martyre avant de pouvoir écrire sérieusement. »
Trois mois lui seront nécessaires pour réapprendre à marcher. Il est soigné par une infirmière, dont il s’éprend. Des photos de l’époque le montrent dans son lit d’hôpital, radieux. Agnes von Kurowsky est une grande brune de 26 ans, originaire de Pennsylvanie. « Elle avait la peau ambrée et des yeux gris. Je la trouvais très belle », écrit-il dix ans après dans L’adieu aux armes à propos de son héroïne Catherine Barkley, une infirmière à laquelle il donne les traits d’Agnes. Après lui avoir témoigné beaucoup d’affection, celle-ci le délaisse pour un aristocrate italien.
Dépité, le jeune Hemingway regagne son pays en janvier 1919. On accueille en héros le premier Américain à revenir blessé du front italien. Pourtant, il sombre dans la dépression. A Chicago, il fait la connaissance de Sherwood Anderson, écrivain en vogue qui prône la révolution des lettres américaines par le dépouillement du style. Anderson a vécu à Paris et encourage Hemingway à l’imiter.
Autre rencontre décisive, celle d’Elizabeth Hadley Richardson, une jolie rousse de huit ans son aînée. Pianiste originaire de Saint-Louis, cette jeune femme bohème est conquise par celui dont elle décrira la « petite bouche élastique quand il riait ». Ils se marient en septembre 1921. Hem n’en oublie pas pour autant sa vocation : écrire. Il suit le conseil d’Anderson et se fait engager comme correspondant en Europe du Toronto Star, décidé à faire ses débuts littéraires dans la ville des Lumières.
Le piéton de Paris
Sherwood Anderson lui a remis des lettres de recommandation à l’attention de ses amis Gertrude Stein, Sylvia Beach, Ezra Pound et James Joyce. Autant dire l’avant-garde de la petite colonie anglo-saxonne.
En 1919, les Etats-Unis ont ratifié l’amendement sur la prohibition de l’alcool. Pour les artistes américains, les Etats-Unis ne sont plus synonymes de liberté mais d’hypocrisie. Et Paris symbolise la modernité. Ses terrasses de café ne désemplissent pas. Montparnasse pullule de peintres, de musiciens et de poètes. Un carrefour obligé pour tout écrivain en mal de reconnaissance. La France offre un avantage supplémentaire aux Américains : le taux de change est particulièrement intéressant. Hemingway se lie ainsi avec John Dos Passos et Francis Scott Fitzgerald lors de soirées arrosées.
Gertrude Stein aura une formule pour désigner les écrivains américains échoués dans les cafés de la rive gauche : la « génération perdue ». Hemingway la réfutera un jour : « Je veux bien être pendu si nous étions perdus ! » Installée face au Luxembourg depuis 1903, Gertrude Stein règne sur un cénacle d’artistes. Elle collectionne les Matisse et s’enorgueillit d’avoir servi de modèle à Picasso. Cette « mégalomane » (le mot est de Tristan Tzara) au flair infaillible prend le jeune Hemingway sous sa protection et lui conseille entre autres d’investir dans un tableau de Miró au lieu de s’acheter des vêtements. Ce qu’il fait, quitte à ressembler à un clochard. Souvent fauché, il se procure chez les bouquinistes des quais les livres en anglais dont se débarrassent les touristes.
Gertrude, lesbienne notoire et poétesse, a une influence hypnotique sur lui. Elle lui apprend à se débarrasser de la psychologie, à se focaliser sur la musique des mots, sur l’instant à décrire. Hemingway passe ses journées à écrire à la Closerie des Lilas, isolé du bruit de la ville. Le grand poète Ezra Pound corrige ses manuscrits en échange de leçons de boxe. Hemingway devient le petit protégé de James Joyce, qui vient de publier Ulysse grâce à Sylvia Beach, une libraire qu’Ernest fréquente beaucoup. Hadley offre à son mari une machine à écrire portative Corona. Elle racontera plus tard : « Il était le partenaire des boxeurs à l’entraînement, l’ami des garçons de café, le confident des prostituées. »
En 1923, Hemingway publie son premier ouvrage, Trois histoires et dix poèmes. Le titre de son livre suivant est révélateur : En notre temps.
Le soleil se lève aussi
La naissance de son fils John, dit Bumby, à Toronto, coïncide avec ses débuts dans la carrière. Hemingway « était alors le type d’homme par qui hommes, femmes, enfants et chiens sont attirés », se souviendra Hadley. Mais il ne se voit pas cantonné dans le rôle du brave père de famille. Il lui faut écrire, comme s’il poursuivait une guerre avec un ennemi invisible.
A parcourir les capitales d’Europe pour le Toronto Star – il a entre autres interviewé Mussolini (« un pauvre type ») – Hem s’épuise. Cela l’empêche de peaufiner ses nouvelles et de se lancer, enfin, dans le roman. Il finit par démissionner en 1924 et mettra encore deux ans pour publier Le soleil se lève aussi.
A cette même période, sa situation conjugale se dégrade. L’écrivain s’avère incapable d’aimer pleinement car il est souvent amoureux de deux femmes en même temps. En 1927, il divorce pour épouser sa maîtresse Pauline Pfeiffer, journaliste à Vogue, puis entame L’adieu aux armes. « Pendant que j’écrivais le premier jet, mon second fils Patrick vint au monde par opération césarienne à Kansas City ; et pendant que je récrivais l’ouvrage, mon père se tua à Oak Park, Illinois… »
Le docteur Hemingway était endetté, voire ruiné. Paradoxe : il était membre du Club des optimistes. Ernest accusa sa mère de l’avoir harcelé. Les biographes ne s’accordent pas sur un détail. Ed aurait utilisé un revolver Smith & Wesson ou un fusil datant de la guerre de Sécession. Comme le souligne G.A. Astre, dans Hemingway par lui-même (Seuil, 1959), l’écrivain n’incarne pas seulement la « tradition américaine » avec sa vitalité, sa violence, sa « passion du crime », il apporte cette nouveauté : « Il reconnaît la dimension tragique de l’homme, l’échec total du rêve américain. »
Du sable des arènes aux neiges du Kilimandjaro
Pour oublier les fantômes d’Oak Park, le couple Hemingway s’installe à Key West, île tropicale à la pointe de la Floride. En 1931, Pauline donne un troisième fils à son mari, Gregory. Quand L’adieu aux armes paraît, 80 000 exemplaires s’écoulent en quelques mois. Hemingway devient une célébrité, les journaux s’arrachent ses nouvelles, Hollywood achète les droits et l’argent coule à flots. Il entreprend la tournée des bars, adopte une armée de chats (qui reposent toujours dans le cimetière de son jardin), s’offre un bateau pour pêcher au gros dans la mer des Caraïbes. Mais l’émotion procurée par la capture d’un marlin ne lui suffit pas.
L’auteur gagne l’Espagne et se consacre à sa nouvelle passion, la tauromachie. Il assiste à toutes les corridas, y participe parfois, s’affiche avec les plus grands toréadors. A ses yeux, le matador est au centre de l’univers, comme le Christ. Il tue pour en finir avec la faiblesse humaine, convertir l’échec en victoire. Hemingway aime cet exorcisme, orgueil des Espagnols et résurrection du paganisme en terre chrétienne. Ces réflexions mystiques donnent un ouvrage incompris par la critique de l’époque, Mort dans l’après-midi.
Les voyages incessants de l’homme d’action alimentent ses textes. Au cours d’un safari de plusieurs mois en Afrique de l’Est, une dysenterie l’oblige à se faire rapatrier. La mésaventure inspire une nouvelle adaptée par Hollywood, Les neiges du Kilimandjaro.
En revanche, les exploits de chasse d’Hemingway racontés dans Les vertes collines d’Afrique desservent son image. Un critique lui reproche d’être « complètement fermé à la politique ». Le dur à cuire lui donne raison avec des déclarations du genre : « Quiconque, pour en sortir, choisit la politique, triche. »
Pour qui sonne le glas
En tant que journaliste, il a assisté, lucide, à la montée de l’extrême droite en Europe et annonce, dès 1934 : « La tragédie est proche. »Ses séjours en terre ibérique lui ont fait aimer le peuple espagnol. Il va s’engager dès 1936 aux côtés des républicains : « Le fascisme est un mensonge, il est condamné à la stérilité littéraire. Un écrivain qui n’a pas le sentiment de la justice ou de l’injustice ferait mieux de se consacrer à l’édition d’un annuaire. »
Hemingway offre pour 40 000 dollars de matériel sanitaire à l’armée loyaliste et devient correspondant de guerre de la North American Newspaper Alliance pour couvrir la guerre civile espagnole. Avec ses amis du groupe des Historiens contemporains, parmi lesquels Dos Passos, il produit le film Terre d’Espagne, réalisé par Joris Ivens. Ne se contentant pas de guider les caméras sur les champs de bataille, la tête brûlée prend part aux combats. « Pour se remettre de ses émotions, rapportera Ivens, Hem buvait du whisky et mangeait de l’oignon cru. »
L’écrivain retourne plusieurs fois dans Madrid assiégé, sous le feu des batteries allemandes, et y retrouve Martha Gellhorn, une correspondante de guerre « qui en a ». Elle deviendra sa troisième épouse.
Selon la petite histoire, il se serait entendu avec André Malraux, rencontré sur place : l’un écrirait sur le début de la guerre d’Espagne, l’autre sur la fin. Cette entente cordiale donnera L’espoir et… Pour qui sonne le glas.
Comme Hemingway l’avait prophétisé, la victoire du franquisme a affaibli les démocraties européennes et entraîné la Seconde Guerre mondiale. Il lui faut poursuivre le combat contre les nazis. Il monte un réseau de contre-espionnage à Cuba et arme d’un bazooka son bateau de pêche, le Pilar, pour traquer les sous-marins allemands.
On le retrouve en Normandie, immortalisé par le photographe Robert Capa lors du Débarquement. Hemingway se l’était juré : être toujours là où l’Histoire s’écrit ! Sa propre « division », composée d’admirateurs des FFI, lui permet de participer à la libération de Rambouillet. A Paris, son commando irrégulier se contente de « libérer » le bar du Ritz, pour fêter la victoire au champagne.
Hemmy rencontre alors une journaliste du Time, Mary Welsh, qui devient sa maîtresse et lui inspire le nom d’un cocktail : le bloody mary.
Notre agent à la Havane
Après la guerre, Hemingway n’est plus le même. L’action lui manque. Le héros de trois guerres n’en est pas moins homme. S’il sait se montrer généreux avec ses amis, certains le trouvent ingrat, rancunier, prompt à la trahison. Il s’est coupé des écrivains qui l’aidèrent à ses débuts. Hemingway est en amitié comme en amour : infidèle.
Ses proches décrivent un être hâbleur, gavé de succès, ivrogne, colérique et volontiers bagarreur. Martha le trouve pathétique et demande le divorce. Complètement à la dérive, il ingurgite un litre de whisky par jour et voit des nazis sans visage dans ses cauchemars. Incompris, il s’exile pour se consacrer à la pêche, à ses chats et à l’écriture. Il épouse Mary Welsh, plus dévouée, plus effacée que Martha.
Hemmy a découvert Cuba dans les années 1930 : l’île se situe juste en face de Key West. Son cadre lui avait inspiré En avoir ou pas, adapté au cinéma par Howard Hawks sous le titre Le port de l’angoisse – fameux pour la rencontre d’anthologie entre Humphrey Bogart et Lauren Bacall. L’hôtel Ambos Mundos, le « papa doble » (un double daïquiri) au Floridita et les mojitos à la Bodeguita del Medio… le parcours de « Papa » à La Havane est désormais connu de tous les touristes.
Il achète une vaste propriété sur les hauteurs, la Finca Vigia, réplique de la Spanish House de Key West, et reçoit les stars d’Hollywood au bord de sa piscine. Parmi elles, Ava Gardner, qui a joué dans trois films tirés de ses romans. Dans Iles à la dérive, il révélera son amitié amoureuse avec l’héroïne des Tueurs – sans la nommer. Goujat dans la vie, il demeurait délicat dans l’écriture.
Son installation à Cuba attire les soupçons du FBI. Edgar Hoover, l’un des hommes les plus puissants d’Amérique, met l’écrivain sous surveillance. On en sait plus depuis la parution d’un livre sur le KGB, paru aux Etats-Unis en 2009. Selon l’un des auteurs, Harvey Klehr, « Hemingway conservait des sympathies pour l’URSS depuis la guerre d’Espagne. […] Il a probablement été approché dès 1941. On lui donna un nom de code et un mot de passe pour les contacts futurs. Les Soviétiques pensaient qu’ils pourraient en tirer quelques renseignements mais ils n’ont jamais su comment. »
Le monde littéraire le croyait fini quand Hemingway publie Le vieil homme et la mer en 1952. Ce chef-d’oeuvre de dépouillement lui vaut le prix Pulitzer. Puis la presse annonce la mort du grand écrivain dans un accident d’avion en Afrique. Cela l’amuse : il conserve les articles nécrologiques laudateurs dans un album relié en peau de lion. Michael Palin, auteur d’une biographie (non traduite), a été l’un des rares à se rendre en Ouganda sur les traces de « Papa », pour savoir comment il avait échappé à la mort : « Il s’est crashé deux fois la même semaine. La seconde, il a défoncé la porte de l’avion en feu pour sortir. Il s’est retrouvé avec des brûlures et de graves lésions à la tête… » Les séquelles empêcheront l’écrivain de se rendre à la remise de son prix Nobel de littérature, décerné en 1954.
Un autre miracle survient quand le Ritz lui renvoie une malle remplie de souvenirs, oubliée dans les caves de l’hôtel depuis la guerre. Cette madeleine de Proust va nourrir son dernier ouvrage, Paris est une fête.
L’adieu dans larmes
Hemingway quitte son paradis tropical après la révolution cubaine. Les Cubains ont beau le respecter – il est devenu l’ami de Fidel Castro – il ne supporte plus l’antiaméricanisme de l’île.
Retranché dans sa maison aux airs de bunker, dans l’Idaho, il souffre d’hypertension, de diabète, d’impuissance sexuelle, d’une cirrhose, d’un début de la maladie d’Alzheimer et surtout d’une dépression. Devenu paranoïaque, il voyait des agents du FBI partout. Hemingway met fin à ses jours peu avant son soixante-deuxième anniversaire. D’un double coup de fusil de chasse dans la tête.
Sa femme ayant estimé, selon le rapport de police, qu’il s’agissait d’un accident, sa thèse fut retenue, aucune autopsie ordonnée. Comme son père avant lui, l’auteur de Pour qui sonne le glas ne laissera aucune explication – mais parmi ses dernières volontés, celle-ci : « Je préférerais que l’on analyse mon oeuvre plutôt que les infractions de mon existence. »
Ses voeux furent exaucés. Il n’a pas seulement eu un impact sur sa génération (Drieu la Rochelle, Kessel, Camus, Sartre). De nombreux écrivains, et pas des moindres, ont continué à rendre hommage à son style. La puissance de ses textes, sa technique d’écriture ont marqué des générations : Salinger, Raymond Carver, Truman Capote, Richard Brautigan, Hunter Thompson, Jim Harrison et tant d’autres. Dans Ardoise, Philippe Djian se livre à un recensement précis de toutes les blessures physiques d’Hemingway au cours de son existence et dénombre trente-deux accidents : de voiture, de bateau, de chasse, etc.
Ses biographes – notamment l’écrivain Jerome Charyn – ont montré quel homme sensible se cachait derrière les masques du boxeur à barbe, du pêcheur d’espadons, du chasseur de fauves et du combattant… Comme si Hemingway avait été victime de l’image virile qu’il voulait donner de lui.
Hemingway en quelques dates
1899: Naissance le 21 juillet à Oak Park (Illinois)
1918: Blessé sur le front italien
1921: Epouse Hadley Richardson
1922: Journaliste à Paris
1923: Naissance de son premier fils, John
1926: Publie Le soleil se lève aussi
1927: Epouse Pauline Pfeiffer
1928: Suicide de son père
1929: Publie L’adieu aux armes
1936: Participe à la guerre d’Espagne
1940: Mariage avec Martha Gellhorn. Publie Pour qui sonne le glas
1944: Participe au Débarquement et à la libération de Paris
1946: Epouse Mary Welsh
1952: Publication du Vieil homme et la mer. Adaptation au cinéma des Neiges du Kilimandjaro
1954: Prix Nobel de littérature
1961: Se suicide le 2 juillet à Ketchum (Idaho)
(Sce: L’Express)